Effarée
Telle une enfant perdue dans le noir
Ton miroir est glacé et n’est d’aucun secours
Face à ton désespoir
Tu es famélique et éventrée
Sous la cruelle lumière du plafonnier
Vertiges, aménorrhée, sueurs froides
Toutes ces choses qui te laissent encore de marbre
Éternelle petite fille sordide
N’aie pas peur de grandir, ne reste pas acide
Avant qu’il ne soit trop tard, apprend
Que les plis jaunes qui ondulent ta peau
Ne sont pas des bourrelets, mais des os
Famélique et affamée
Tes yeux restent pourtant fermés
Quand tes mains cherchent la sortie
Un jour tu verras, la balance est d’amère compagnie
Horreur et souffrance,
Anorexie…
cela n'a rien à voir avec le poème, mais j'aurais aimé savoir ce que mes rares lecteurs pensent de ce blog? que puis-je faire pour l'améliorer? j'accepte toute critique constructive... et j'aimerais vraiment avoir des réactions...