Le vide s’engouffre en moi comme une tornade
Gouffre dans lequel je m’enferme et je chiale
Le venin de ma haine s’infiltre goutte à gouttes jusqu’à mes veines
Mon cœur ralentit, impuissant, devant l’hémorragie
J’ai la tête balayée par les soupirs et les cris
Je hurle dans le vent, mais qui est là pour entendre?